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Publié le 09 mars 2022 / Santé publique

Médicaments falsifiés et crime organisé : La Fondation Brazzaville invitée par l’ONUDC

Les 9 et 10 mars, la capitale économique ivoirienne, Abidjan, accueillait la première réunion multipartite sur les stratégies de prévention et de lutte contre la criminalité, organisée par l’ONUDC. Des magistrats et hauts fonctionnaires de police de 12 pays de l’Afrique de l’Ouest et centrale participaient à cette rencontre, où la Fondation Brazzaville était également invitée.

Légende : Photo de famille des participants à la réunion multipartite organisée par l’ONUDC, © ONUDC.

L’ordre du jour appelait un échange d’information sur l’élaboration de stratégies de lutte contre le crime organisé, accompagné par des experts internationaux, essentiellement de l’ONUDC, d’Interpol, d’Afripol, de la CEDEAO et de GiZ (agence de développement allemande).

 

La première journée a permis de faire un état des lieux des menaces existantes et émergentes en Afrique de l’Ouest et du Centre, générées par plusieurs types de trafics : or, drogues, carburant, armes, migrants, êtres humains et médicaments. Il s’est agi de comprendre comment partager les informations traitées par les services de renseignement nationaux et internationaux, et mutualiser les moyens en renforçant la coopération régionale. Les participants ont apprécié le format participatif et consultatif de la rencontre qui contribue à ces objectifs.

 

La deuxième journée a permis à la Fondation Brazzaville d’intervenir sur le thème du « renforcement des partenariats entre les états, le secteur privé et la société civile contre les produits médicaux falsifiés ». Richard Amalvy, Directeur général, a présenté la méthodologie systémique et coordonnée des plans nationaux de lutte contre les médicaments falsifiés et de qualité inférieure qui va être mise en œuvre dans le cadre de l’Initiative de Lomé au cours du programme de travail 2022-2024. Sur le même thème, M. Franck Chauty, Directeur adjoint de la Division Sécurité Afrique de Sanofi, a donné le point de vue du secteur privé.

L’après-midi a donné lieu à des exercices pratiques permettant aux participants d’interagir et de formuler des recommandations, sur la base d’un référentiel stratégique cofinancé par le gouvernement britannique.

 

Si les organes et les instruments juridiques existent aux niveaux national et international, il semble que l’essentiel réside plus dans l’obtention de moyens pour faire respecter l’état de droit et améliorer la sécurité que dans la création de nouveaux organes et instruments.