Les pays africains sont particulièrement exposés puisqu'ils importent 70 % de leurs produits pharmaceutiques. Le continent africain est ainsi la principale plaque tournante du commerce de faux médicaments, la criminalité organisée cherchant à exploiter la fragilité des États pour importer, fabriquer, trafiquer et vendre des médicaments falsifiés.
Parmi les médicaments falsifiés, les antipaludiques et les antibiotiques sont les plus souvent cités. Au niveau global, les antipaludiques enregistrent un taux d’échec moyen de 47 %.