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Publié le 20 mai 2022 / Environnement

La Commission Climat du Bassin du Congo adopte ses statuts

Le 20 mai, à Brazzaville (République du Congo) – Constituant la dernière étape d’opérationnalisation de la Commission Climat du Bassin du Congo (CCBC), les ministres de ses pays membres se sont réunis le 19 mai dernier, en format hybride, pour adopter les statuts préalablement élaborés lors de la session des experts les 17 et 18 mai. La Fondation Brazzaville était observatrice en sa qualité de partenaire technique.

Légende : Photo de famille prise lors de la réunion des ministres, © CCBC.

La réunion a été officiellement ouverte par le Premier Ministre de la République du Congo M. Anatole Collinet Makosso, dressant le bilan « des avancées incontestables dans la mise en œuvre des activités de la CCBC, grâce au soutien inconditionnel de ses pays membres et le soutien de ses partenaires financiers et techniques ».

Légende : Discours d’ouverture par M. Anatole Collinet Makosso, Premier Ministre de la République du Congo, © CCBC.

En vue de la COP 27 qui se déroulera en Égypte en novembre prochain, les deux principaux objectifs de cette réunion ont été (1) de procéder à l’examen et l’adoption du projet des statuts de la CCBC et (2) de présenter les avancées dans la mise en œuvre de ses activités, notamment sur la question du financement de 1,5 milliards de dollars annoncé lors la COP 26 à Glasgow en novembre dernier.

 

Dans un premier temps, le projet de statuts a été élaboré lors de la session des experts, tenue les 17 et 18 mai, par les points focaux des pays membres de la CCBC et des organisations régionales et sous-régionales (CEEAC, CCRS) ; les représentants des organisations internationales et régionales, ainsi que les établissements publics (UE, UA, FAO, COMIFAC, PAM, BDEAC, RECERIAC, Banque Postale du Congo, OIF, Banque Mondiale, Commission Climat de la Région du Sahel, CEA, OIC, ROSCEVAC) ; et les représentants des partenaires techniques et financiers (4C Maroc, PNUD, UNESCO, Fondation Brazzaville). Ces statuts visent à définir non seulement les attributions de la commission mais également son organisation et son mode de fonctionnement.

Légende : Photo de famille prise lors de la Session des experts© CCBC.

Ce nouveau jalon est nécessaire au bon fonctionnement de l’organe de l’Union africaine pour mener à bien sa mission : préserver le deuxième poumon de la planète. Le représentant résident du PNUD en République du Congo M. Maleye Diop, a souligné le caractère essentiel du partenariat avec les instances des Nations unies et a appelé les parties prenantes à développer leurs efforts de lutte contre les changements climatiques : « Je me réjouis de notre partenariat pour appuyer les efforts déjà entrepris au niveau des pays sur la préservation du climat de manière coordonnée et concertée, en transcendant les frontières, et aider les pays membres de la Commission Climat du Bassin du Congo à mettre en œuvre les accords de Paris. »

Légende : M. Maleye Diop, Représentant résident du PNUD en République du Congo, lors de la Session des experts, © CCBC.

Après avoir salué la dernière étape d’opérationnalisation de la CCBC, la directrice générale du 4C Maroc, Mme Rajae Chafil, a annoncé le prochain lancement d’une étude des potentiels financements destinés aux projets référencés du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, en coopération avec la coordination technique de la CCBC.

Légende : Mme Rajae Chafil, Directrice générale du 4C Maroc, lors de la Session des experts, © CCBC.

Dans un second temps, les avancées des activités de la CCBC, dont les financements annoncés à la COP 26 en Écosse*, ont également été abordées par les experts. Le secrétaire exécutif de la COMIFAC, M. Chouaibou Nchoutpouen, a annoncé la mise en place d’un groupe de travail pour la mobilisation de ces fonds. Des termes de références ont déjà été élaborés et des correspondances ont été envoyées au pays pour la désignation de leurs représentants au sein du groupe.

 

Placée sous le haut patronage du Président de la République du Congo et du Président de la CCBC, M. Denis Sassou N’Guesso, la réunion s’est clôturée par le discours de la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo de la République du Congo, Mme Arlette Soudan-Nonault, également Coordinatrice technique de la CCBC : « Le bassin du Congo a désormais un outil de coopération financière et technique : une avancée déterminante dans la construction de la finance climatique en Afrique pour concilier la lutte contre les changements climatiques et le développement économique. » a-t-elle déclaré.

 

La Fondation Brazzaville et son Président fondateur, M. Jean-Yves Ollivier, également Ambassadeur de bonne volonté de la CCBC et du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, félicite l’ensemble des parties prenantes pour cette nouvelle étape et réitère son soutien dans le cadre de son partenariat technique.

Légende : Ouverture de la réunion des ministres, en présence de Richard Amalvy, Directeur général de la Fondation Brazzaville, © CCBC.

* Plusieurs annonces de financement ont été adressées à la COP 26 à Glasgow en novembre 2021, dont : la déclaration de 141 dirigeants sur les forêts et l’utilisation des terres, le 2 novembre 2021, pour œuvrer collectivement pour stopper et inverser la perte de surfaces forestières et la dégradation des terres à l’horizon 2030 tout en assurant un développement durable et en favorisant une transformation rurale inclusive ; la déclaration conjointe pour le soutien à la protection et la gestion durable des forêts du Bassin du Congo, le mardi 2 novembre 2021, par dix pays donateurs et deux organisations (l’Union européenne et le Fonds Bezos pour la Terre) qui constitue une contribution collective d’au moins 1,5 milliard de dollars entre 2021 et 2025.