Accueil > Actualités > Création du Comité de pilotage pour le programme sur les médicaments de qualité inférieure et falsifiés

Publié le 16 octobre 2019 / Santé publique

Création du Comité de pilotage pour le programme sur les médicaments de qualité inférieure et falsifiés

Nous sommes ravis d’annoncer la création du Comité de pilotage sur les médicaments de qualité inférieure et falsifiés. Les membres du conseil consultatif Kgalema Motlanthe, Kabiné Komara, Amama Mbabazi et Jean-Louis Bruguière ont accepté l’invitation du président de la Fondation à former le Comité de pilotage pour orienter le travail de la Fondation sur le trafic de médicaments falsifiés et de qualité inférieure en Afrique, notamment à propos de l’Initiative de Lomé. L’ancienne présidente du Malawi, Dr Joyce Banda, qui nous espérons rejoindra bientôt le Conseil consultatif, a également accepté de se joindre au groupe.

Légende (de gauche à droite) : Les membres du conseil consultatif Kgalema Motlanthe, Kabiné Komara, Amama Mbabazi et Jean-Louis Bruguière, ainsi que l’ancienne présidente du Malawi, Dr Joyce Banda.

Voici leur message :

 

« Nous sommes extrêmement préoccupés par les effets de ce trafic sur les Africains. Pleinement engagés, dans nos fonctions précédentes, à œuvrer pour le développement à long terme du continent, nous voulons maintenant garantir à tous les Africains l’accès à des médicaments sans danger en introduisant des normes strictes qui comblent les lacunes actuelles de la législation pénale.

 

Le trafic criminel de médicaments falsifiés est un fléau que chaque pays doit désormais combattre. Il représente un risque considérable pour la santé publique puisqu’il entraîne la mort de centaines de milliers d’Africains chaque année. Notre réponse à cette menace nécessite l’implication de la communauté internationale dans son ensemble. D’autant plus que cette crise ne se limite pas à l’aspect sanitaire.

 

Les organisations criminelles transnationales, et notamment les groupes terroristes contre lesquels nous luttons depuis des décennies, ont toujours utilisé ce trafic pour financer leurs opérations. Au-delà du risque sanitaire, le trafic de médicaments falsifiés contribue à l’insécurité et à l’instabilité sur tout le continent africain.

 

Six chefs d’État ont décidé d’unir leurs forces pour y faire face. L’Initiative de Lomé est une réponse concrète qui conduira à la criminalisation de ce trafic meurtrier.

 

En outre, l’Initiative de Lomé met en évidence l’incroyable vitalité de la diplomatie africaine, qui s’attaque à un problème majeur de santé et de sécurité.

 

Cet accord est également l’occasion de souligner l’engagement personnel de six chefs d’État, en faveur de la paix et d’un avenir plus sûr pour les Africains.

 

Nous devons saisir l’ampleur du défi et le relever ensemble.

 

Cette initiative sera la première pierre d’un projet toujours plus ambitieux, puisque nous souhaitons inviter tous les chefs d’État africains, et la communauté internationale dans son ensemble, à se joindre à notre action. »